Samantha Leung
Vancouver, Colombie-Britannique
« En général, je raconte ma propre expérience, qui a été très positive. Je dis aux gens que les employés de la Société canadienne du sang sont très professionnels et prennent bien soin des donneurs pendant tout le processus. Et s’ils hésitent parce qu’ils ont peur des aiguilles, je leur dis que c’est aussi mon cas! »
Ce n’est pas la peur des aiguilles qui allait empêcher Samantha de sauver une vie.
En 2017, seulement neuf jours après avoir appris qu’elle était compatible avec un patient, qu’elle ne connaissait pas, elle a fait le trajet Vancouver-Calgary non pas une, mais deux fois : la première, pour subir un examen médical, et la deuxième, pour faire un don de cellules souches.
Samantha avoue que la procédure de don la rendait un peu nerveuse. Comme les veines de ses bras n’étaient pas assez saillantes pour un prélèvement de cellules souches, il a fallu lui insérer un cathéter par une veine du cou. « C’était plutôt effrayant », admet-elle. « J’ai peur des aiguilles, alors de penser que j’en aurais une dans le cou me donnait le vertige. »
L’insertion s’est toutefois faite sans douleur. « À un moment donné, je leur ai demandé quand ils allaient commencer parce que je n’avais encore rien senti. À ma grande surprise, ils ont répondu que c’était fait! »
Trois ans plus tard, Samantha encourage les gens à s’inscrire au Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang et à sauver une vie s’ils en ont la chance.