Palmo Carpino
Calgary, Alberta
« Je donne surtout parce que je le peux », explique Palmo Carpino. « Il y a beaucoup de choses que je ne peux pas faire, alors j’aime bien continuer à faire ce dont je suis capable. Le fait que ça sauve des vies, c’est tout un bonus. »
Palmo a commencé à donner du sang total en 1988. Une de ses amies, qui était une donneuse régulière, l’a invité à l’accompagner à l’un de ses rendez-vous.
« J’ai été impressionné de voir à quel point tout était simple et efficace et j’ai décidé à ce moment-là de devenir donneur de sang », raconte-t-il.
Après une douzaine de dons, un autre membre de son cercle d’amis l’a amené à envisager le don de plasma.
« Ça se passait à un autre étage dans le même immeuble et c’était simple comme bonjour », ajoute-t-il. « Je m’y rends une fois par semaine depuis ce temps-là. »
Trois décennies plus tard, Palmo cumule un total de plus de mille dons de sang total, de plasma et de plaquettes.
« Je ne me considère pas comme un héros », avoue Palmo. « Ceux et celles qui sauvent des vies en tant que tel sont les premiers répondants et les travailleurs de la santé. Par contre, sans dons de sang, ils ne peuvent pas sauver autant de vies. Tout ce que je fais, c’est m’asseoir dans un fauteuil environ une heure par semaine. Je pense que les personnes qui choisissent de donner du sang pour la première fois sont les vrais héros. »