Melissa Deleary
Toronto, Ontario
« Je sais qu’il y a très peu de membres des Premières Nations dans le registre de cellules souches », affirme Melissa Deleary. « Donc, quand on m’a appelée, je savais que c’était probablement parce qu’il y avait quelqu’un qui avait vraiment besoin de mon aide. »
Melissa, analyste en politiques de santé dans l’Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, est à la fois Dénée et Anichinabée. Il y a un peu plus de sept années, elle a organisé une activité de recrutement de nouveaux donneurs pour le Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang. Elle a effectué un frottis buccal et a consenti à devenir donneuse potentielle de cellules souches dans l’espoir d’entraîner les autres à faire de même.
En juin dernier, alors qu’elle se dégourdissait les jambes durant sa pause de dîner, Melissa a reçu le coup de téléphone tant attendu : elle était compatible avec un patient ayant besoin d’une greffe. Elle a dû prendre un moment de recul pour absorber la nouvelle, puis elle s’est rendu compte qu’on venait de lui offrir une occasion d’aider une personne issue des Premières Nations.
« Je suis honorée d’avoir eu la chance d’aider un patient et sa famille au moment où ils en avaient le plus besoin », ajoute-t-elle.