Liset et Daniel Stanton
Liset Stanton est bien placée pour comprendre ce que vivent les quelque 1 000 Canadiens en attente d’une greffe de cellules souches. Elle comprend aussi les parents, sachant que chacun de ces patients, peu importe son âge, est le fils ou la fille de quelqu’un. Le propre fils de Liset, Daniel, a reçu un diagnostic de leucémie il y a huit ans, alors qu’il n’avait que six ans. La chimiothérapie n’ayant pas fonctionné, les médecins ont établi que la greffe serait la meilleure option, et peut-être même la seule, pour le petit garçon de première année.
Faute de donneur compatible dans la famille, les Stanton se sont tournés vers UniVie, le réseau de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang. Il reviendrait à un inconnu de sauver la vie de Daniel. Les recherches ont débuté en mars 2005 et deux mois plus tard, les Stanton apprenaient avec soulagement qu’UniVie avait trouvé du sang de cordon compatible.
La greffe a eu lieu à Toronto en juillet de cette année-là. Heureusement pour le petit garçon, qui avait déjà subi de dures épreuves, tout s’est bien déroulé.
Encore aujourd’hui, Liset s’émerveille du miracle qui a pu être accompli grâce à un petit sac de sang de cordon ombilical donné par une maman qu’elle ne rencontrera probablement jamais.
Liset sait que de nombreuses mamans attendent le fameux appel, et c’est pour cette raison qu’elle co-préside le comité de financement de la campagne Pour tous les Canadiens, section Ottawa. Elle souhaite contribuer à la mise sur pied de la banque publique nationale de sang de cordon afin d’aider les mères et les enfants en attente d’un donneur qui, dans encore beaucoup trop de cas, demeure introuvable.