La recherche au service des besoins en immunoglobulines
Recherche
Nos chercheurs ont réalisé et publié plusieurs études susceptibles de changer le paradigme. Grâce à la découverte du mécanisme de destruction des plaquettes à l’origine du purpura thrombopénique auto-immun, ils vont pouvoir élaborer de nouvelles méthodes pour diagnostiquer cette maladie ainsi que de nouveaux traitements. Dans une autre étude utilisant un modèle de souris de thrombopénie fœtale et néonatale allo-immune, les immunoglobulines ont permis aux vaisseaux sanguins de se reformer, évitant ainsi la survenue d’une hémorragie intra-cérébrale et améliorant la fonction placentaire. Dans une troisième étude, les chercheurs en ont appris davantage sur la façon dont l’anti-D, un type d’immunoglobuline, permet de prévenir la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né. Ils ont également découvert que certains mélanges d’anticorps recombinants pouvaient remplacer efficacement les immunoglobulines. Ils ont d’ailleurs identifié d’autres substituts potentiels, à savoir les anticorps CD44, une protéine de fusion, ainsi que des inhibiteurs de la phagocytose et de la désialylation. Enfin, ils ont mis en évidence des facteurs permettant de prévoir la réaction des patients aux immunoglobulines. Cela permettrait d’éviter d’éventuels effets secondaires et de réduire les coûts.
Impact
À la suite de ces études, trois brevets ont été déposés pour le traitement des maladies auto-immunes à l’aide des substituts trouvés pour les immunoglobulines. Si ces médicaments se révèlent sans risque et efficaces pour les patients, ils constitueraient des solutions alternatives moins chères que les immunoglobulines. Les résultats de ces études pourraient également influencer les pratiques cliniques.