Bulletin électronique
Dans ce numéro
Arrêt de la production de plasma-aphérèse frais congelé 500 ml
Vers des critères de sélection des donneurs fondés sur le comportement sexuel et applicables à tous
Dix-septième symposium annuel sur la médecine transfusionnelle
Nouvelles ressources pour éduquer les enfants au don d’organes
Activités
11th Annual Norman Bethune Symposium
6 avril 2022 | Vancouver (B.C.)
Congrès annuel de la SCMT
26-29 mai 2022 | Toronto (Ont.)
Arrêt de la production de plasma-aphérèse frais congelé 500 ml
Arrêt de la production de plasma-aphérèse frais congelé 500 ml (PDF)
En septembre 2021, dans sa lettre aux clients 2021-37, la Société canadienne du sang annonçait qu’elle cesserait la production d’unités de 500 ml de plasma-aphérèse frais congelé (PAFC) en citrate de sodium (ACD-A) à compter de février 2022. Nous vous suggérons de surveiller les futures lettres aux clients, car cette date cible pourrait changer.
Comme les commandes d’unités de 500 ml de PAFC diminuent d’année en année, la Société canadienne du sang a décidé de cesser leur production et d’augmenter plutôt la quantité de plasma qu’elle recueille pour le fractionnement en immunoglobulines.
Pour les cas cliniques nécessitant des composants plasmatiques, vous pouvez utiliser à la place du plasma congelé (issu du sang total), des unités de 250 ml de PAFC en ACD-A ou des unités de 250 ml de plasma aphérèse congelé en ACD-A.
Voici les changements à venir :
- D’ici février 2022, nous cesserons la collecte et la production d’unités de 500 ml de plasmaaphérèse frais congelé en citrate de sodium portant le code de produit E090V00.
- D’ici un an au plus tard, le PAFC en citrate de sodium 500 ml portant le code de produit E090V00 sera retiré du portefeuille de produits de la Société canadienne du sang.
- La circulaire d’information sur les composants plasmatiques — Plasma-aphérèse frais congelé, plasma congelé (CPD), plasma surnageant de cryoprécipité (CPD), cryoprécipité (CPD) — sera mise à jour ultérieurement pour tenir compte du retrait du PAFC en citrate de sodium 500 ml du portefeuille de produits de la Société canadienne du sang.
Nous vous conseillons de ne pas retirer le code du PAFC en citrate de sodium 500 ml de votre système d’information de laboratoire avant d’avoir reçu une lettre aux clients vous demandant de le faire. Le produit pourrait être distribué jusqu’à un an après son retrait en raison des stocks existants.
Vers des critères de sélection des donneurs fondés sur le comportement sexuel et applicables à tous
En décembre dernier, la Société canadienne du sang a présenté une demande à Santé Canada visant l’adoption de critères de sélection fondés sur les comportements sexuels à risque, sans égard au sexe ou à l’orientation sexuelle. Ces critères s’appliqueraient à tous les donneurs potentiels et pour tous les types de dons.
Si Santé Canada approuve notre proposition, nous n’aurons plus à demander aux hommes s’ils ont eu des relations sexuelles avec un autre homme ou aux personnes trans si elles ont subi une opération de réattribution sexuelle. Au lieu de cela, nous demanderons à tous les candidats au don s’ils ont récemment pratiqué le sexe anal avec un nouveau ou plusieurs partenaires. Cette nouvelle approche nous permettra d’identifier de manière précise et fiable les personnes susceptibles d’avoir une infection transmissible par transfusion, sans égard à leur sexe ou à leur orientation sexuelle.
Ce changement ne nous empêchera pas de continuer à respecter des normes élevées de sécurité pour protéger les patients. Grâce au Programme de subventions de recherche sur les HARSAH, à des études menées dans d’autres pays et à nos propres modélisations des risques, nous avons plus de données que jamais et ces données nous disent qu’à l’heure actuelle, le risque que le VIH s’introduise dans le système d’approvisionnement en sang est extrêmement faible et que le changement proposé ne le fera pas augmenter. Des comités scientifiques externes ont étudié rigoureusement les données probantes et soutiennent notre conclusion selon laquelle la sécurité du sang ne sera pas compromise par l’approche envisagée.
Santé Canada prend généralement plusieurs mois pour examiner ce genre de demande. Si la réponse est positive, nous instaurerons les changements le plus rapidement possible tout en prenant le temps de bien faire les choses pour mettre les systèmes à jour et former les employés.
Nous voulons être inclusifs et imposer le moins de restrictions possible afin d’accueillir tous les donneurs potentiels. Nous continuons à faire progresser nos pratiques et nos politiques et à cultiver un effectif d’employés et de candidats au don qui reflète de manière plus équitable la population canadienne ainsi que la population de patients, qui est, elle aussi, de plus en plus diversifiée.
Dix-septième symposium annuel sur la médecine transfusionnelle
Dix-septième symposium annuel sur la médecine transfusionnelle (PDF)
Le symposium sur la médecine transfusionnelle, qui aura lieu le 8 avril 2022, porte sur la gestion des hémorragies – Managing the Bleed: Practices Physicians Should Know. Comme il se tiendra sous forme de webinaire, les professionnels de la santé pourront y participer en groupe à partir d’un ordinateur ou d’un appareil mobile.
Encore une fois cette année, la Société canadienne du sang et le Réseau régional ontarien de coordination du sang (RROCS) ont uni leurs efforts pour offrir cette activité éducative annuelle aux professionnels de la santé des hôpitaux afin qu’ils puissent perfectionner leurs compétences en transfusion et ainsi améliorer les résultats pour les patients.
Le symposium est ouvert à tous les professionnels de la santé qui participent au processus de commande, de délivrance ou de transfusion de sang et de produits sanguins : médecins, infirmières, technologues, résidents, stagiaires et autres étudiants.
« Les patients souffrant d’hémorragies présentent un défi particulier, même si l’on a des protocoles d’hémorragies massives bien établis », souligne Waseem Anani, directeur médical à la Société canadienne du sang et coprésident du comité d’organisation du symposium. « Selon des données récentes, l’origine de l’hémorragie pourrait être importante pour le type de composant sanguin à choisir pour la réanimation et les interventions pharmacologiques à prescrire. »
« Nous réunissons des spécialistes qui discutent des normes de soins en vigueur et des pratiques de transfusion. »
Voici les exposés prévus (en anglais) :
- Case studies of traumas-considering Rh(D) positive and negative patients
Dr Mark Yazer, Centre médical de l’Université de Pittsburg - Postpartum hemorrhage must always be anticipated
Dre Nadine Shehata, Hôpital Mont-Sinaï - Case studies of bleeding stem cell patients
Dr Johnathan Mack, L’Hôpital d’Ottawa
Assister au symposium est gratuit, mais l’inscription est obligatoire. Deux séances sont offertes : une en matinée et l’autre en après-midi. Pour toute question, veuillez contacter Denyse Tremblay (denyse.tremblay@blood.ca) ou Tracy Cameron (tcameron@ohri.ca).
Nouvelles ressources pour éduquer les enfants au don d’organes
Nouvelles ressources pour éduquer les enfants au don d’organes (PDF)
Encore aujourd’hui, il n’y a pas suffisamment d’organes pour les quelque 4 000 patients qui ont besoin d’une greffe. En 2020 seulement, 276 personnes au Canada sont décédées pendant l’attente. Pour augmenter le nombre d’organes disponibles, il faut que les gens officialisent leur consentement au don et en informent leurs proches.
La clé réside dans l’éducation. Beaucoup de familles trouvent difficile de parler du don d’organes. Pourtant, des études révèlent que les jeunes enfants peuvent participer à ces discussions. En fait, non seulement ils peuvent y participer, mais ils peuvent en être les initiateurs.
Pour faciliter les choses, la Société canadienne du sang a produit des ressources pédagogiques en collaboration avec divers organismes de don et de greffe d’organes et de tissus du pays. Ces ressources, destinées aux enseignants, aux parents et aux élèves, sont regroupées dans le nouveau portail éducatif sur les organes et les tissus. Elles sont faciles d’accès, faciles à utiliser et adaptées aux différents groupes d’âge des enfants. Elles ont pour objectif d’éveiller l’intérêt pour le don et la greffe d’organes et de tissus.
Nous espérons que les familles canadiennes utiliseront ces ressources pour discuter du don d’organes et les feront connaître à leur entourage, notamment aux enseignants qui pourraient les utiliser en classe.
Pour en savoir plus, lisez l’article sur le sujet à sang.ca/nos-histoires.