Un legs testamentaire perpétue l’héritage d’une carrière
Le legs testamentaire de feu Janet LaForest soutiendra le programme Mon devoir : sauver des vies et la prochaine génération de donneurs de sang.
La regrettée Janet LaForest, ancienne employée de la Société canadienne du sang, s’est passionnée toute sa vie pour le recrutement de nouveaux donneurs de sang. Le legs testamentaire qu’elle a fait en faveur de la Société canadienne du sang permet de perpétuer sa passion.
Le don provenant de la succession de Janet LaForest servira à financer un programme de bourses d’études dans sa province natale, le Manitoba. Le programme de bourses Mon devoir : sauver des vies invite les étudiants qui se dirigent vers des études postsecondaires à participer au recrutement de la prochaine génération de donneurs de la chaîne de vie du Canada, une cause qui tenait à cœur à Janet avant qu’elle ne décède d’un cancer du cerveau en décembre 2020.
C’est en 1978, tout juste après ses études secondaires, que Janet commence à faire la promotion du don de sang. Elle obtient son premier emploi d’aide de collecte, première étape d’une carrière de 40 ans au sein du système d’approvisionnement en sang du Canada.
À ses débuts, Janet participe à l’organisation de collectes de sang itinérantes au Manitoba et dans le nord de l’Ontario. Elle parcourt souvent de longues distances en avion ou en hélicoptère Hercules pour sensibiliser les gens à la cause et recueillir des dons de sang dans les collectivités rurales et éloignées.
Janet à ses débuts comme aide de collecte; elle participait alors à l’organisation de collectes de sang dans des régions rurales ou éloignées.
« Dès le début, et même plus tard dans sa carrière, Janet a toujours encouragé les gens à donner de leur sang. C’est devenu une valeur familiale et une habitude pour nous tous », se souvient Susan Blixhavn, la sœur de Janet.
En savoir plus sur les dons hommages et commémoratifs
Janet travaille sur le terrain pendant douze ans avant de devenir superviseure des ressources de la chaîne d’approvisionnement du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta. Elle prend sa retraite de la Société canadienne du sang en 2018. Au cours de sa carrière, elle a été témoin de nombreux changements dans le processus de don. De la collecte manuelle et peu technologique qu’elle supervisait dans le cadre des collectes itinérantes dans les années 80, à l’automatisation presque totale des centres de donneurs que nous connaissons aujourd’hui.
Même si la carrière de son défunt mari lui aurait permis de voyager dans l’ensemble de la province, Janet a préféré se concentrer sur des études supérieures qui lui ont permis d’avoir une incidence encore plus forte sur le système d’approvisionnement en sang du Canada. Sa loyauté à l’égard de la cause était enracinée dans sa conviction profonde envers l’importance du don de sang et de produits sanguins.
La sœur de Janet, Susan (à droite), infirmière retraitée, a pris soin de Janet pendant ses traitements anticancéreux, puis pendant les traitements palliatifs.
« Lorsque notre mère est tombée malade, notre famille a dû faire face à un besoin urgent de sang. La situation nous a amenés à apprécier encore plus le geste des donneurs de sang, explique Susan. Janet aimerait que l’on se souvienne d’elle comme d’une personne qui a su apprécier les donneurs de toutes sortes et créer un sentiment de communauté autour d’eux. »
Un héritage qui fait le lien avec les futurs donneurs
Jennifer Dereichuk, directrice adjointe des relations avec les donneurs de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, a pour objectif de continuer à bâtir une communauté de donneurs de la chaîne de vie du Canada. Elle supervise le programme de bourses Mon devoir : sauver des vies que les dons financiers, y compris le legs testamentaire de Janet, contribuent à rendre possible.
Tous les étudiants qui participent au programme et qui recrutent au moins quinze donneurs de sang total, de plaquettes ou de plasma au cours de l’été participent au tirage d’une bourse destinée à financer leurs études postsecondaires.
Comment les dons financiers aident-ils les patients?
Le programme, qui a le potentiel d’accueillir des centaines de nouveaux donneurs dans la chaîne de vie du Canada et de combler des milliers de rendez-vous chaque année, a connu un grand succès pendant la période où Janet travaillait à la Société canadienne du sang.
« J’ai été incroyablement touchée lorsque j’ai appris que Janet avait prévu un legs testamentaire pour financer ce programme, déclare Jennifer. J’ai eu le privilège de travailler avec Janet dans le cadre d’autres efforts visant à mobiliser les donneurs et je suis honorée d’aider à réaliser son souhait de poursuivre ce travail. »
Amy Irvine, de Winnipeg, a reçu l’une de trois bourses postsecondaires offertes par le programme Mon devoir : sauver des vies 2021. Certaines des personnes qu’elle a recrutées donnent maintenant du sang régulièrement.
Un legs testamentaire en faveur de la Société canadienne du sang dans son testament permet de perpétuer son héritage et de pérenniser le travail qui lui tient à cœur. C’est aussi un moyen supplémentaire d’intégrer l’aide aux patients canadiens à son parcours de vie, tout en continuant à soutenir ses proches.
En savoir plus sur le legs testamentaire
Les legs testamentaires, comme tous les dons financiers à la Société canadienne du sang, peuvent servir à financer des programmes et des services qui correspondent aux objectifs ou aux valeurs d’une personne. Par exemple, le programme de bourses d’études Mon devoir : sauver des vies existe grâce à des dons financiers comme celui de Janet. Le legs testamentaire permet de perpétuer la passion d’une personne, qu’il s’agisse du recrutement de la prochaine génération de donneurs de sang, de plasma, de cellules souches ou d’organes et de tissus, ou d’une contribution à la recherche et l’innovation.
« J’ai eu la chance de travailler en étroite collaboration avec Janet et elle a laissé un souvenir impérissable à beaucoup de gens au cours de ses 40 années de travail au sein du système d’approvisionnement en sang, déclare Tracy Smith, directrice des relations avec les donneurs et des collectes dans les Prairies. Il n’est donc pas surprenant qu’elle ait pensé à redonner à la Société canadienne du sang de cette façon. »
Janet avait une passion pour la nature et les animaux. Elle a chéri plusieurs animaux de compagnie pendant sa vie.
Susan, la sœur de Janet, une infirmière à la retraite, a aidé à prendre soin de Janet pendant son traitement contre le cancer et, plus tard, pendant son séjour aux soins palliatifs. Elle se rappelle à quel point Janet aimait passer du temps avec les animaux, observer les oiseaux et la faune, et l’incroyable force que la nature lui procurait.
La Société canadienne du sang est l’un des neuf organismes de bienfaisance qui ont fait l’objet d’un legs testamentaire de Janet, les autres étant étroitement liés à certaines de ses autres passions, comme les animaux, les refuges et les sauvetages.
« Janet était en paix avec l’idée de mourir, mais il était très important pour elle de pouvoir redonner à la société, explique Susan. Les cadeaux qu’elle a laissés témoignent de sa grande empathie pour autrui. »
Prévoir un legs financier dans votre testament, c’est aussi un moyen supplémentaire d’intégrer l’aide à vos concitoyens à votre parcours de vie. Il existe plusieurs possibilités de faire un don financier à la Société canadienne du sang dans votre testament et de nombreuses façons d’affecter votre don à des activités vitales qui correspondent à vos objectifs et à vos valeurs. Chaque dollar aide à améliorer la vie de quelqu’un. Pour en apprendre davantage, consultez le site give.blood.ca/legacy.