En nous donnant de leur temps, les bénévoles nous aident à soutenir les patients. Nous leur sommes immensément reconnaissants.
Nous ne pourrions être plus reconnaissants envers les milliers de bénévoles qui nous aident dans notre mission auprès des personnes malades. Où qu’ils soient au pays, ils font œuvre utile de multiples façons : ils assistent les donneurs de sang et de plasma pendant leurs rendez-vous, recrutent des donneurs potentiels de cellules souches, forment des équipes Partenaires pour la vie et organisent des dons collectifs. Entre autres…
Pour souligner la Semaine de l’action bénévole, nous vous présentons un petit échantillon de ces bénévoles extraordinaires. Vous aimeriez vous joindre à eux? Consultez notre page sur le bénévolat.
Rallier la communauté du hockey
Mise au jeu pour le sang est l’une des plus grandes équipes Partenaires pour la vie de la Société canadienne du sang et ses 100 joueurs ambassadeurs sont la clé de son succès. Ces joueurs, dont la plupart font partie d’équipes juniors et universitaires, donnent bénévolement de leur temps pour sensibiliser les gens à l’importance du don de sang, de plasma et de plaquettes.
Pendant qu’ils s’efforcent de recruter des donneurs, plusieurs commencent eux-mêmes à donner. Les joueurs ambassadeurs encouragent également les gens à s’inscrire au Registre de donneurs de cellules souches, à officialiser leur consentement au don d’organes et de tissus et à aider financièrement la Société canadienne du sang.
« Je suis particulièrement fier des liens que nous créons avec la jeune génération et du recrutement de nouveaux donneurs », déclare Stu Middleton, cofondateur et président de Mise au jeu pour le sang. « Notre programme de joueurs ambassadeurs suscite beaucoup d’intérêt et met en lumière tout ce que peut faire la prochaine génération pour les patients. »
Intégrer les étudiants postsecondaires à la chaîne de vie du Canada
En partenariat avec Canada Vie, nous avons lancé NextGen Lifeline, un programme qui forme des équipes de jeunes pour sensibiliser leurs pairs au don de sang, de plasma, de plaquettes, de cellules souches, d’organes et de tissus.
Emily Kalo s’investit bénévolement dans le programme depuis plus de cinq ans. Lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé et qu’il est devenu difficile de faire du recrutement en personne, elle a conçu des campagnes en ligne. Elle a notamment fait la promotion de la Société canadienne du sang en se servant du compte Instagram de l’Association étudiante de l’Université du Manitoba.
Créer des liens avec les donneurs de plasma
Anais Moir, étudiante au Collège Okanagan, est bénévole au centre de donneurs de plasma de Kelowna, en Colombie-Britannique. On peut l’y voir préparer des collations, veiller à ce que la station de rafraîchissements soit bien garnie, discuter avec les donneurs, répondre à leurs questions et les encourager à revenir régulièrement.
« Malheureusement, je ne peux pas donner de plasma, dit-elle, mais en faisant du bénévolat, je peux quand même faire partie de cette grande organisation qui sauve des vies. »
Contribuer à diversifier le Registre de donneurs de cellules souches
C’est une expérience personnelle qui a amené Greg Anagnostopoulos, de Toronto, à vouloir faire du bénévolat.
« Ma mère souffrait d’une leucémie myéloïde aiguë et avait besoin d’une greffe de cellules souches, explique Greg. Pendant sa maladie, ma famille a organisé plusieurs activités de recrutement de donneurs de cellules souches pour augmenter le nombre d’inscrits au Registre de donneurs de cellules souches. Même enfant, je travaillais bénévolement à ces activités et je faisais de la sensibilisation à mon école. »
Un donneur compatible a été trouvé pour la mère de Greg, mais malheureusement trop tard. Celle-ci était trop mal en point pour supporter une greffe et elle est décédée. Greg continue toutefois son action bénévole, désireux de soutenir d’autres patients. Membre actif du Stem Cell Club de l’Université McMaster, il a organisé des événements sur le campus afin de recruter des étudiants postsecondaires pour le Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang.
« Je travaille aussi directement avec la Société canadienne du sang. Je participe à un projet de recherche qui analyse l’efficacité d’une stratégie communautaire mise en œuvre pour amener des membres d’ethnies sous-représentées à s’inscrire au Registre de donneurs de cellules souches », explique-t-il.
Soutenir les donneurs de sang tout au long de leur parcours
Judy Neelands donnait régulièrement du sang avant de devenir bénévole au centre de donneurs de Red Deer, en Alberta. Forte de ses dix ans d’expérience, elle forme aujourd’hui les nouveaux bénévoles.
« J’aime le fait que le bénévolat ne repose pas sur des critères comme le niveau d’instruction d’une personne, sa situation financière ou ses convictions politiques ou religieuses. J’aime particulièrement discuter avec les nouveaux donneurs et savoir ce qui les a motivés à donner. »
« Je trouve valorisant d’être remerciée par les donneurs et d’être utile aux membres du personnel. Pendant que nous, les bénévoles, on s’occupe des tâches secondaires, eux peuvent se concentrer sur le processus de don proprement dit. Le bénévolat à la Société canadienne du sang est l’une des choses les plus gratifiantes que j’ai faites dans ma vie. »
Cathy Salter fait du bénévolat régulièrement au centre de donneurs de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard.
« Je veille à ce que les collations soient prêtes pour que les donneurs puissent en prendre après leur don », explique-t-elle.
Cathy accueille les donneurs avec le sourire et discute avec eux pendant qu’ils prennent leur collation.
« Le bénévolat me permet de me rapprocher de ma communauté et de rencontrer de nouvelles personnes ».
Une nouvelle façon de faire du bénévolat : les programmes de dons paritaires
Si vous donnez du sang, du plasma ou des plaquettes et que votre employeur dispose d’un programme de dons paritaires, vous pouvez peut-être accroître l’impact de votre don.
Ryan Smylski, un fidèle donneur de sang et de plasma de Kelowna, en Colombie-Britannique, a découvert que son employeur, Microsoft, offrait un tel programme. Ainsi, lorsqu’un employé fait du bénévolat pour une œuvre de bienfaisance, Microsoft verse à l’organisme un don en argent équivalent au don de temps fait par l’employé.
De ce fait, quand Ryan passe du temps dans un fauteuil de don, Microsoft le récompense en versant un don en argent à la Société canadienne du sang. Lorsque l’entreprise a commencé à comptabiliser les dons de sang et de plasma comme du temps de bénévolat, elle l’a fait de façon rétroactive. Les dons antérieurs qu’avait faits Ryan ont donc été pris en compte.
Les programmes de dons paritaires étant de plus en plus courants, nous encourageons tous les donneurs à se renseigner auprès de leur employeur pour vérifier si la possibilité existe. C’est là une autre façon de faire toute la différence pour les patients de la chaîne de vie du Canada.