La RBC continue de soutenir la chaîne de vie du Canada durant la pandémie de COVID-19
Cette année seulement, la Banque Royale du Canada (RBC) a organisé une bonne vingtaine de dons de sang collectifs à l’échelle du pays.
Dans le cadre du programme RBC Gives Blood for Life, la RBC a formé un réseau de champions et de donneurs parmi ses employés pour appuyer la chaîne de vie du Canada.
Malgré la pandémie de COVID-19, le groupe poursuit son travail en organisant des collectes de sang et en planifiant une campagne de frottis buccal en ligne pour aider à enrichir le Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang.
La présidente du groupe, Amanda Moore, est convaincue que le personnel de la Banque compte non seulement un grand nombre de donneurs de sang admissibles mais aussi beaucoup de donneurs potentiels de cellules souches. Les hommes en bonne santé ayant entre 17 et 35 ans sont considérés comme des donneurs optimaux de cellules souches, car leurs dons ont tendance à offrir de meilleurs résultats pour les patients. Comme la RBC a des milliers d’employés de moins de 35 ans, le groupe tient à exploiter cette précieuse ressource.
« Nous sommes des personnes dévouées qui partagent la même passion, mais les raisons qui nous poussent à aider les patients sont toutes différentes, explique Amanda. Notre comité comprend des receveurs de sang et de cellules souches, et beaucoup d’entre nous avons des proches qui ont été sauvés grâce aux dons ou qui comptent sur ces dons en ce moment. »
Aider à répondre aux besoins des patients canadiens en cette période difficile
Pour devenir un donneur de cellules souches non apparenté au Canada, il faut d’abord s’inscrire au Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang. Le Registre continue de recruter des donneurs bénévoles en bonne santé et déterminés.
Quel impact la COVID-19 a-t-elle sur la greffe de cellules souches au Canada?
Beaucoup de donneurs potentiels sont généralement recrutés lors de séances de frottis buccal au cours desquelles les participants prélèvent un échantillon de leurs cellules en frottant l’intérieur de leur joue à l’aide d’un écouvillon. L’ADN de ces cellules révèle si un donneur potentiel est compatible avec un patient. Les séances publiques de frottis buccal ayant toutefois été annulées durant la pandémie, la Société canadienne du sang encourage les gens à s’inscrire en ligne et à demander à ce qu’on leur expédie leur trousse de frottis buccal.
Tom Wong, l’un des principaux organisateurs du groupe de la RBC et employé de l’institution financière, a proposé d’organiser une séance de frottis buccal virtuelle. Il a lui-même subi une greffe de cellules souches en 2015, car il avait une forme rare de cancer du sang.
« J’envisageais de faire une petite fête virtuelle par Zoom, explique-t-il. Mais plutôt que de nous réunir pour simplement se donner des nouvelles, j’ai pensé que nous pourrions aussi rassembler les gens autour d’un objectif commun urgent. Je me suis dit que ce serait à la fois amusant et constructif d’avoir une salle virtuelle remplie de gens ayant tous un écouvillon dans la bouche. »
Malgré la pandémie, le registre canadien de donneurs de cellules souches a continué de coordonner des recherches au Canada et à l’étranger pour trouver des donneurs compatibles avec les patients. Conscient des obstacles supplémentaires auxquels étaient confrontés les patients, Tom était plus déterminé que jamais à soutenir la chaîne de vie du Canada. Il espère que la séance en ligne aura lieu à la mi-août.
La solidarité avant tout
La RBC et ses employés soutiennent depuis longtemps le don de sang au Canada. Depuis plus de 25 ans, la Banque organise des dons collectifs, des activités de sensibilisation du public et des collectes mobiles d’un bout à l’autre du pays. Six fois par année, elle tient des collectes de sang à la RBC Waterpark Place et, depuis qu’elle a étendu ces collectes à une seconde succursale torontoise, elle a permis de recueillir près de 14 000 unités de sang.
L’une des priorités de la Banque est d’inciter les jeunes Canadiens à devenir des donneurs de sang et de cellules souches. La Banque aide également à recruter de diverses origines ethniques, car le registre de donneurs de cellules souches du Canada se doit de refléter la diversité du pays. Un donneur de cellules souches qui a les mêmes origines que le receveur est plus susceptible d’offrir une bonne compatibilité. Or, seul environ le tiers des donneurs canadiens inscrits au registre sont de type non caucasien.
« Nous avons une grande variété ethnique à la RBC, alors nous allons tendre la main aux communautés qui peuvent le mieux servir les intérêts du Registre de cellules souches de la Société canadienne du sang, souligne Amanda. Des employés ont déjà répondu avec enthousiasme, et ils sont impatients de participer à notre séance de frottis buccal en ligne le mois prochain. »
Séances virtuelles de projection
La Banque Royale du Canada tente aussi d’attirer de jeunes donneurs potentiels de cellules souches en organisant des séances de projection virtuelles. Ainsi, en projetant Mixed Match – un documentaire qui souligne les difficultés rencontrées par les patients d’origines ethniques mixtes pour trouver un donneur de cellules souches compatible – elle cible les 1 400 étudiants qu’elle a embauchés pour l’été cette année dans le cadre de son programme étudiant.
« Nous visons la jeune génération, car nous voulons encourager nos étudiants, nos stagiaires et nos plus jeunes collègues à faire du don une habitude qu’ils garderont toute leur vie, précise Amanda. Mes parents m’ont initiée quand j’avais 17 ans, et je viens juste de faire mon 95e don de sang. »