Un jeune garçon subit une greffe de foie et se remet en un temps record
Brock n’aime rien tant que jouer au hockey. Grâce aux généreux dons de sang et d’argent (et au formidable cadeau d’un donneur d’organes), il est de retour sur la glace avec ses coéquipiers pour faire ce qu’il aime le plus.
« Je savais qu’il y avait un problème. »
Au début, il était presque impossible de soupçonner la maladie de Brock. Julie, sa mère, avait bien remarqué qu’il ne prenait pas de poids, mais cela n’avait rien de surprenant : ses trois garçons sont très actifs, entre les entraînements de hockey et de baseball, et les cours de natation. Lorsqu’elle a remarqué que le poids sur la balance ne cessait de diminuer, Julie s’est dit que la situation était peut-être plus grave. Elle a pris rendez-vous chez leur médecin de famille pour obtenir des conseils en nutrition et faire une analyse sanguine, pensant qu’il s’agirait d’une consultation de routine.
« Je suis infirmière, alors je savais qu’il y avait un problème. Même en étant actif, il était beaucoup trop mince. », affirme-t-elle. « Un jour, je l’ai vu sans son t-shirt, et j’ai été frappée par sa maigreur. »
Une nouvelle réalité
Le médecin de Brock fait des analyses et une échographie. Deux jours plus tard, le 26 avril 2017, la famille Chessel apprend une nouvelle qui va bouleverser sa vie à jamais : Brock souffre d’un hépatoblastome de stade 4 — un des cancers du foie les plus communs chez les enfants. La plus grande de ses tumeurs est trop grosse pour être retirée par la chirurgie.
Malgré son métier, Julie n’était pas préparée à l’épreuve qu’allait devoir affronter sa famille dans l’année suivante.
« Tout est allé si vite. La semaine du diagnostic de cancer de Brock, il était prévu de retirer la tumeur par la chirurgie, puis la chimiothérapie a commencé », dit-elle. « La grande taille de la tumeur et son emplacement sur le foie, plutôt que derrière, ont considérablement réduit ses options ».
Chaque semaine, les Chessel attendent dans l’angoisse des signes laissant penser que la tumeur répond au traitement intensif de chimiothérapie. Chaque semaine, le même verdict tombe : la tumeur ne se résorbe pas.
Le don de vie
Après une chimiothérapie intensive, la dernière option pour Brock consiste à recevoir une greffe d’organe d’un donneur anonyme décédé. Il a été placé sur la liste d’attente et a reçu un appel tôt le matin le jour de sa chirurgie.
« Je me suis inquiétée pour tant de raisons pendant l’opération de douze heures de Brock que je ne pourrais toutes les nommer », se rappelle Julie, « mais s’il y a une chose dont j’étais sûre, c’était que grâce à la générosité des donneurs, il y aurait tout le sang dont Brock pourrait avoir besoin. »
Un avenir radieux
Brock s’est remis en un temps record et a pu rentrer à la maison neuf jours seulement après sa greffe. En septembre dernier, il est retourné à l’école à plein temps, et il rattrape vite le temps perdu sur la glace.
« Tout est revenu à la normale, mais la normale a changé », affirme Julie. « Nous avons été extrêmement chanceux et c’est à notre tour de faire notre part en partageant notre histoire et en encourageant les autres à donner ce qu’ils peuvent, que ce soit du sang, de l’argent, des cellules souches ou du temps. L’histoire de Brock est inspirante, alors si nous pouvons motiver ne serait-ce qu’une personne à faire un don à la Société canadienne du sang, cela en vaudra la peine. »
Un don qui sauve des vies
Quelle que soit la forme de votre don à la Société canadienne du sang, votre soutien nous aide à répondre aux besoins de patients canadiens comme Brock.
Un don d’argent a de vastes répercussions, du recrutement de la prochaine génération de donneurs de sang, de plasma et de cellules souches pour répondre à la demande, jusqu’à la sensibilisation au don d’organes et de tissus.
Les dons d’argent aident également les chercheurs de la Société canadienne du sang à faire des découvertes innovantes : par exemple, des façons d’éviter le rejet d’un organe en « cachant » la greffe au système immunitaire du receveur, ou de nouvelles méthodes d’entreposage qui favorisent l’accès au sang des collectivités isolées, de l’armée et des patients ayant un groupe sanguin rare.