Le programme de réadmission des donneurs de la Société canadienne du sang, ou comment réintégrer des donneurs dans le système


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La Société canadienne du sang analyse chaque don de sang pour y déceler divers virus :

  • virus de l’immunodéficience humaine 1 et 2 (VIH)
  • virus de l’hépatite B (VHB)
  • virus de l’hépatite C (VHC)
  • virus T-lymphotrope humain 1 et 2 (HTLV)
  • syphilis

L’analyse des échantillons se fait en deux étapes. La première, celle du dépistage, vise à détecter les signes d’une éventuelle infection. Si aucune réaction ne se produit, on conclut à l’absence d’infection et l’analyse s’arrête là. Si le résultat est réactif, le donneur est exclu, c’est-à-dire qu’il n’est plus considéré comme admissible au don de sang. On procède alors à la deuxième étape, c’est-à-dire un deuxième test, qui déterminera si la réaction était attribuable à une infection ou à un problème avec le test.

Si le résultat du test additionnel ou de confirmation est non réactif, on considère que le résultat initial était faussement positif (faux positif). Les résultats dits « faussement réactifs » sont presque tous attribuables à une interférence concernant le test lui même et non à une infection. Cela signifie que le donneur pourrait de nouveau être admissible au don de sang. 

Santé Canada a approuvé le programme de réadmission des donneurs de la Société canadienne du sang. En vertu de ce programme, la Société peut inviter des donneurs de sang préalablement exclus pour un résultat « faussement réactif » ou « indéterminé » à subir de nouveaux tests de dépistage après une période d’attente de six mois.

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