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Activités
CSTM 2021: "Surfing the Waves of Change"
Du 13 au 15 mai 2021 | Virtuelle
2021 Virtual Norman Bethune Symposium
18 mai 2021 | 8:00AM to 4:00PM (EDT) | Virtuelle
Alberta Vein to Vein Conference
29 mai 2021 | Virtuelle
Analyses bactériologiques des plaquettes à la Société canadienne du sang et suivi des résultats
La Société canadienne du sang a publié un document expliquant la procédure mise en place à la suite de l’obtention de résultats positifs initiaux aux analyses bactériologiques réalisées sur les unités de plaquettes (voir la lettre aux clients 2021-16, Suivi des résultats de cultures bactériennes (plaquettes), et sa pièce jointe, également disponible sur notre site Web de développement professionnel).
Lorsque l’on constate une croissance bactérienne après l’envoi à un hôpital d’une unité de plaquettes (« résultat positif initial »), on prévient l’hôpital concerné et on émet un rappel préventif pour tous les composants sanguins fabriqués à partir de l’unité en question. Si les composants en question ont déjà été transfusés, on recommande d’évaluer l’état clinique des patients et de passer en revue leur dossier médical afin de déterminer s’il y a eu une infection bactérienne par voie transfusionnelle. Si c’est le cas, la Société canadienne du sang doit en être avisée.
En cas de résultats positifs initiaux, des analyses supplémentaires sont effectuées par la Société canadienne du sang sur la culture de plaquettes incriminée, ainsi que sur l’unité d’origine et les composants dérivés, s’il y a lieu et s’ils sont disponibles. Il y a confirmation des résultats si les bactéries contenues dans l’échantillon initial sont mises en évidence dans au moins un autre échantillon. Entre août 2017 et décembre 2019, seuls 0,1 % des plaquettes préparées par extraction de la couche leucocytaire et 0,04 % des plaquettes obtenues par aphérèse se sont révélés effectivement contaminés par des bactéries.1
La réalisation des analyses supplémentaires peut prendre plusieurs semaines après le rappel des produits. Bien que ces analyses ne soient pas destinées à la prise en charge clinique des patients, la Société canadienne du sang fournira, pour toutes les unités associées déjà transfusées, les résultats de la coloration de Gram et de l’identification bactérienne dès que possible.
À noter que les formulaires utilisés pour le suivi des résultats initiaux sont en cours de révision.
Référence
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Ramirez-Arcos et al. Extension of platelet shelf life with an improved bacterial testing algorithm. Transfusion. 2020; 60 (12): 2918-2928.
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Parce qu’il y a peu de Noirs inscrits comme donneurs de cellules souches, Sylvia Okonofua veut y remédier
Récemment diplômée en biochimie, Sylvia Okonofua, de Regina (Sask.), mène une campagne virtuelle pour recruter plus de Noirs pour le Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang.
Sylvia est la présidente de l’équipe de bénévoles du Stem Cell Club de l’Université de Regina, qu’elle a formée en 2016, alors qu’elle était étudiante de première année. Le club recrute des jeunes à l’échelle du Canada pour le Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang, qui accepte des donneurs potentiels âgés de 17 à 35 ans.
Mais Sylvia et les autres bénévoles ne ciblent pas que les jeunes. Ils se sont également donné pour mission d’accroître la diversité du bassin de donneurs. Un patient dont la vie dépend d’une greffe de cellules souches est plus susceptible de trouver un donneur compatible parmi des personnes ayant les mêmes origines ethniques que lui. Or, Sylvia a rapidement constaté que le Registre contenait peu de donneurs de différentes origines ethniques, dont les Noirs. En janvier 2021, les Noirs comptaient pour moins de 2 % des donneurs inscrits.
« En tant que femme noire, ce constat m’a brisé le cœur, dit Sylvia. C’était vraiment frustrant d’apprendre qu’un patient de ma communauté a beaucoup moins de chances d’obtenir de l’aide que d’autres patients. »
La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur les greffes de cellules souches. En effet, la plupart des patients canadiens dépendant de donneurs de cellules souches étrangers, les fermetures de frontières et les restrictions de voyage liées obligent les patients et les centres de greffes à compter beaucoup plus sur les donneurs canadiens. La pandémie a également compliqué le recrutement de nouveaux donneurs, puisque les séances publiques de frottis buccal ont été suspendues pour réduire les risques de contagion.
C’est pourquoi Sylvia et les autres bénévoles ont décidé de se concentrer sur le recrutement de donneurs issus des minorités ethniques. Ils ont entrepris de multiplier les témoignages publiés dans le cadre de leur projet en ligne Why We Swab (Facebook, Instagram et Twitter) afin d’encourager les inscriptions en ligne et les frottis buccaux.
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Nouvelle subvention fédérale pour soutenir la recherche sur les thérapies cellulaires contre le cancer
En mars dernier, le premier ministre, Justin Trudeau, a annoncé financer plus de 518 millions de dollars pour soutenir l’infrastructure de recherche par l’entremise de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). L’un des 102 bénéficiaires de ce programme est ExCELLirate Canada, un groupe d’institutions et de chercheurs dont fait partie la Société canadienne du sang.
Sous la direction du Groupe canadien des essais sur le cancer (GCEC) de l’Université Queen’s, ExCELLirate Canada élabore et administre des essais cliniques dans les domaines des thérapies, des soins de soutien et de la prévention liés au cancer au Canada. La subvention servira à mettre au point une plateforme de recherche nationale de thérapies cellulaires contre le cancer.
Au nombre des partenaires et des chefs de file réputés d’ExCELLirate Canada se trouvent des chercheurs qui s’emploient à accélérer l’adoption de thérapies cellulaires contre le cancer au Canada.
« La Société canadienne du sang est fière de participer à cette captivante initiative de développement de thérapies cellulaires qui sont essentielles à la survie de patients canadiens », déclare Heidi Elmoazzen, membre du groupe et directrice du programme des cellules souches à la Société canadienne du sang. « Notre organisation mettra à profit des compétences uniques en matière de traitement sécuritaire de produits, de chaîne d’approvisionnement et de distribution de cellules à l’échelle du Canada, qui permettront d’atteindre tous les objectifs de la recherche. »
Grâce à cette subvention, ExCELLirate Canada a l’intention de développer une infrastructure pour la plateforme de recherche nationale de thérapies cellulaires, qui sera axée sur la thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (thérapie CAR-T). La thérapie CAR-T a fait ses preuves dans le traitement de certains types de leucémie et de lymphome chez les enfants et les adultes, tandis que de plus en plus de données donnent à penser que les cellules immunitaires modifiées pourraient permettre de traiter d’autres types de cancers.
« Les thérapies cellulaires ont permis d’obtenir des rémissions significatives et salvatrices dans le cas de certains patients pour lesquels la chimiothérapie et les greffes de cellules souches n’étaient pas efficaces », affirme Dre Annette Hay, codirectrice de projet et chercheuse principale du GCEC. Mais le développement de telles thérapies se heurte à des obstacles, dont les coûts. Grâce à la recherche, le groupe espère pouvoir surmonter les obstacles à une pleine utilisation de ces thérapies vitales.
Par ailleurs, ExCELLirate Canada développera des compétences visant à produire au Canada des thérapies cellulaires novatrices dans les installations de soins de santé, de sorte qu’elles puissent être testées, améliorées et utilisées au profit des Canadiens.
« Nous avons une expérience en matière de conformité aux règles de Santé Canada qui est précieuse pour le milieu des thérapies cellulaires au Canada », affirme Mme Elmoazzen. « C’est pourquoi notre Centre d’innovation et notre programme de cellules souches participeront à ce nouveau projet. »
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Le consentement présumé aux dons d’organes et de tissus désormais en vigueur en Nouvelle-Écosse
En janvier 2021, sont entrées en vigueur les modifications à la loi sur le don d’organes et de tissus (Organ and Tissue Donation Act) en Nouvelle-Écosse. Aux termes de la nouvelle loi, toute personne admissible aux dons d’organes et de tissus qui n’aura pas fait connaître sa décision sera d’office considérée comme un donneur d’organes et de tissus à son décès.
Auparavant, on devait expressément s’enregistrer comme donneur d’organes et de tissus par le biais de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse (site Web en anglais). Avec la nouvelle loi, davantage de Néo-Écossais pourront faire don de leurs organes et de leurs tissus, ce qui permettra aux personnes en attente d’une greffe de se faire opérer plus rapidement grâce au nombre accru d’organes et de tissus disponibles. Cela aura un impact sur beaucoup de gens puisqu’avec les organes et les tissus d’un seul donneur, on peut améliorer ou sauver la vie de plus de 80 personnes.
Les greffes d’organes, tels que le cœur, le foie, les reins et les poumons, sauvent la vie de celles et ceux qui en ont besoin, tandis que les greffes de tissus, tels que la peau, les os, les tendons, les valves cardiaques et les cornées, permettent de restaurer la mobilité et la vue, d’aider les personnes ayant subi une opération en traitement contre le cancer à se remettre de leur intervention et de sauver la vie des grands brûlés et des personnes atteintes de graves maladies cardiaques.
Ainsi, depuis le 18 janvier 2021, toute personne habitant en Nouvelle-Écosse qui n’aura pas fait connaître sa décision quant aux dons d’organes et de tissus et qui est admissible sera considérée comme un donneur d’organes et de tissus à son décès. Aux termes de la nouvelle loi, c’est ce que l’on appelle le « consentement implicite ».
La Société canadienne du sang travaille avec les différents intervenants du don et de la greffe d’organes et de tissus (DGOT) à l’échelle nationale afin d’améliorer le système pour l’ensemble des Canadiens. Elle gère également des programmes cliniques pour les échanges interprovinciaux d’organes et collabore avec les organismes de don d’organes et les programmes provinciaux et territoriaux de greffe afin d’accroître le nombre de dons d’organes et de tissus, favoriser l’accès aux greffes et améliorer les résultats des greffes.
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