Plus de donneurs compatibles, plus vite : les dons financiers donnent de l’espoir aux patients en attente d’une greffe de cellules souches

Imaginez que votre frère, votre sœur, votre enfant ou l’un de vos parents soit atteint d’une maladie grave et que vous ne puissiez rien faire pour l’aider.

Inspiration
24 février 2020

« C’est difficile de trouver les mots pour exprimer ma gratitude, explique-t-elle. Les donneurs, quels qu’ils soient, sont des super héros! Lorsque je repense à la personne qui m’a donné des cellules souches, je suis vraiment émue parce que ce que cette personne m’a donné, c’est une seconde chance à la vie. Pas un jour ne passe sans que je sois reconnaissante et contente d’être en vie. »

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C’est la situation dans laquelle Adrienne San Juan et sa famille se sont retrouvées lorsqu’elles ont appris que sa petite sœur, Roshlind, 16 ans, était atteinte de deux maladies du sang potentiellement mortelles et qu’elle avait besoin d’une greffe de cellules souches. 

Tous les membres de la famille ont immédiatement passé des tests pour savoir s’ils étaient compatibles. Bien que les deux parents aient tout de suite su qu’ils ne l’étaient pas, Adrienne et son autre sœur, Kirsten, ont dû patienter pendant des semaines pour savoir si l’une d’entre elles pouvait faire un don de cellules souches à Roshlind.  

Pour Adrienne, l’attente s’est révélée insoutenable : « On essayait de rester positives en se disant que si aucune d’entre nous n’était compatible, on pourrait toujours trouver un donneur non apparenté rapidement. » 

Leurs espoirs ont été bien vite anéantis quand Adrienne a compris qu’il ne serait pas évident de trouver un donneur non apparenté pour sa sœur. 

En effet, malgré les millions de donneurs de cellules souches inscrits dans le monde, il est souvent difficile de trouver des donneurs parfaitement compatibles. Il est d’autant plus difficile d’en trouver que les origines ethniques du patient sont variées. 

Au Canada, le nombre de personnes d’origine non caucasienne inscrites au registre national de donneurs potentiels de cellules souches est insuffisant : seuls 31 % des inscrits sont d’origine non caucasienne; les Canadiens d’origine autochtone, africaine et asiatique étant particulièrement sous-représentés.  

Roshlind, qui est d’origine philippine, aurait encore plus de difficultés à trouver un donneur, car ayant besoin d’une greffe de cellules souches 100 % compatibles, il lui fallait un donneur de la même origine qu’elle. Or, les personnes d’origine philippine ne représentent que 1 % des inscrits. 

« J’ai vraiment commencé à paniquer quand je me suis rendu compte de la difficulté qu’on aurait à lui trouver un donneur, confie Adrienne. » 

Et puis, la nouvelle est tombée : aucun membre de la famille immédiate de Roshlind n’étant compatible, il fallait commencer la difficile recherche d’un donneur non apparenté. 

« Lorsque nous avons appris qu’aucune de nous ne pouvait l’aider, nous avons été bouleversées », continue Adrienne. 

Et pourtant, Roshlind n’est pas un cas isolé. Chaque année, des centaines de Canadiens atteints de diverses maladies – principalement des cancers et des troubles sanguins – ont besoin de greffes de cellules souches pour survivre. La plupart doivent s’en remettre à la générosité de parfaits inconnus. 

De plus, quand on sait qu’il faut actuellement entre 20 et 30 jours pour déterminer la compatibilité d’un donneur potentiel, la recherche d’un donneur compatible peut s’avérer encore plus éprouvante pour les patients et leur famille. 

Pour les patients atteints de maladies graves comme Roshlind, chaque jour – chaque heure – qui passe dans l’attente de leur greffe de cellules souches peut faire la différence entre la vie et la mort.  

C’est pourquoi la Société canadienne du sang investit continuellement dans la sensibilisation et le recrutement de donneurs, ainsi que dans la technologie, pour faire en sorte que la recherche de donneurs compatibles soit plus rapide et que les patients reçoivent au plus vite les greffes de cellules souches dont ils ont besoin. 

En tant que donateur, vous nous aidez à sauver des vies et à réduire l’attente des patients, ainsi que celle de leur famille. 

Finalement, au bout de 5 mois de recherche, un donneur anonyme a été trouvé et Roshlind a pu recevoir sa greffe en février 2019. 

Bien que la voie vers le rétablissement ne soit pas encore évidente, Roshlind, qui vient de fêter le premier anniversaire de sa greffe de cellules souches, dit espérer rencontrer un jour son donneur afin de le remercier de lui avoir sauvé la vie. 

« C’est difficile de trouver les mots pour exprimer ma gratitude, explique-t-elle. Les donneurs, quels qu’ils soient, sont des super héros! Lorsque je repense à la personne qui m’a donné des cellules souches, je suis vraiment émue parce que ce que cette personne m’a donné, c’est une seconde chance à la vie. Pas un jour ne passe sans que je sois reconnaissante et contente d’être en vie. » 

Roshlind fait partie des chanceux, car ils sont nombreux à ne pas avoir encore trouvé de donneur compatible pour leur frère, leur sœur, leur enfant ou leur parent. Ces familles ont besoin de votre aide.  

Si vous avez entre 17 et 35 ans et répondez aux critères, inscrivez-vous au Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang. Vous pouvez aussi sauver des vies en faisant un don en argent, à give.blood.ca/roshlind : il sera affecté à l’amélioration de nos programmes de recrutement et d’innovation.   

Que vous fassiez un don de cellules souches ou un don en argent, votre don nous permettra de fournir aux patients, comme Roshlind et aux autres, les cellules souches nécessaires à leur survie, en temps et en heure. 

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