Sheila O'Brien
Associate Director
Epidemiology & Surveillance Canadian – Blood Services
Adjunct Professor
University of Ottawa
Formation
- Doctor of Philosophy, University of Western Australia
- Bachelor of Applied Science (Nursing), Curtin University, Western Australia
- Bachelor of Applied Science (Applied Statistics), Murdoch University, Western Australia
Publications
Épidémiologie : comprendre et minimiser les risques d’infection associés aux transfusions sanguines
La Dre O’Brien étudie les critères d’exclusion du don de sang qui portent sur les risques d’infection pour les receveurs et les donneurs. Elle s’occupe également de la surveillance des agents pathogènes transmissibles par voie sanguine.
Pourquoi est-ce important?
La préservation de l’approvisionnement en sang des risques de contamination implique une approche multidimensionnelle, à savoir l’éducation et la sélection des donneurs, le dépistage des agents pathogènes connus, la collecte de données de surveillance et des analyses prospectives afin d’identifier les agents pathogènes émergents. La Société canadienne du sang analyse chaque unité de sang donné afin d’y dépister la présence d’agents pathogènes responsables de maladies transmissibles, comme le sida, et les hépatites B et C. Toutefois, le risque zéro n’existe pas, car malgré que ces tests de dépistage soient très efficaces et réduisent fortement les risques de contamination, ils ne sont pas fiables à 100%; de plus, le sang recueilli provient de sujets humains et certains agents infectieux, comme ceux responsables du paludisme et de la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, tous deux liés aux séjours à l’étranger, ne peuvent pas encore être dépistés. La préservation de l’approvisionnement en sang des risques de contamination implique une approche multidimensionnelle. L’éducation, la sélection et l’évaluation de l’état de santé général des donneurs sont primordiales. Les études de la Dre O’Brien évaluent le respect des critères de sélection par les donneurs, par exemple, ceux concernant les tatouages et les piercings. Elle a notamment examiné l’incidence de la modification des restrictions liées aux séjours à l’étranger sur le taux de donneurs exclus du don de sang.
Une surveillance stricte et en temps opportun est indispensable à la sécurité de l’approvisionnement en sang. Cette surveillance fait appel à un suivi du dépistage des maladies transmissibles chez les donneurs de sang, à des enquêtes sur les infections éventuelles des transfusés, ainsi qu’à des analyses de l’environnement visant à déceler les nouveaux agents pathogènes. Les données issues des activités de surveillance permettent à la Société canadienne du sang de prendre des mesures de protection supplémentaires afin de réduire les risques pour les receveurs. C’est ce type de données qu’ont réuni et analysé les Dres O’Brien et Margaret Fearon. Elles ont ensuite publié les résultats de leurs analyses dans le rapport annuel destiné aux parties intéressées.
Santé des donneurs
En collaboration avec la Dre Mindy Goldman, la Dre O’Brien a récemment étudié les carences en fer chez les donneurs canadiens (aspect important de la santé des donneurs qui fait l’objet d’études par les fournisseurs de sang du monde entier) et a découvert que beaucoup de femmes qui donnent du sang ont des réserves en fer faibles ou n’en ont pas du tout.
Pourquoi est-ce important?
Environ 600 000 personnes, soit près de 2 % de la population adulte canadienne, donnent du sang et permettent ainsi de sauver la vie de leurs concitoyens. Les carences en fer sont communes dans la population canadienne, en particulier chez les femmes en âge de procréer. Le don de sang a d’importantes répercussions sur les réserves en fer des donneurs réguliers. La Société canadienne du sang mesure le taux d’hémoglobine de chaque donneur, mais elle ne vérifie généralement pas les réserves de fer. Or ces réserves peuvent être précaires, en particulier chez les femmes en âge de procréer. Craignant que les donneurs qui donnent régulièrement du sang total finissent par souffrir d’une carence en fer et que ce risque ne soit pas reconnu par les donneurs ou par leur médecin, la Dre O’Brien et son équipe ont examiné les taux d’hémoglobine et les réserves de fer, afin de déterminer l’incidence d’une carence en fer chez les donneurs. Ils ont également étudié étudié les attitudes des donneurs à l’égard de la gestion et du maintien de leur taux de fer. Pour plus de détails, consultez le bulletin Concentré de recherche consacré.
Pour plus de renseignements sur la recherche au Service de Sang Canadian, veuillez nous contractez au:
Centre d’innovation
Société canadienne du sang
1800, prom. Alta Vista
Ottawa (Ontario) K1G 4J5